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Encombré d'un corps démesuré, non guéri d'une enfance calamiteuse à Granville, envahi de fantasmes d'étrangleur et de bien d'autres travers, le détective privé Abel Salinas est décrit par le commissaire From, son ancien patron, ainsi : « Cent cinquante kilos de barbaque et seulement une noix de gingin ! » Tout un programme ! Au plan professionnel, c'est donc une truffe, un nullos, un besogneux de la filoche qui se voit confier par extraordinaire l'affaire de sa vie, une enquête sur une erreur judiciaire. Quand le roman s'ouvre, il fait la queue devant la marchande de gaufres sur la digue de Villers-sur-Mer. Ses pensées divaguent... la moindre sensation l'entraîne dans les épisodes de sa vie et de l'enquête qui dégringolent en avalanche, télescopent ses souvenirs et ses pulsions… Un remue-méninges en forme de polyphonie narrative.

Un remue méninges au style jubilatoire

Gaufre royale, Max Obione, polar, poche, 168 pages, 3eme édition EAN 9782369070276, 8 €

Pour commander la version papier, s'adresser directement à Max Obione : mobione@orange.fr

ou dans toute bonne libraire

Existe en version numérique sur tous les sites librairies en ligne du net.

REVUE DE PRESSE

Un court roman qui se lit d'une traite, en le savourant, bouchée après bouchée... Patrick Galmel, Pol'Art noir Un roman bien ficelé sur ce fil périlleux, plein de trouvailles langagières, d'une drôlerie de ton le disputant sans cesse à la cocasserie des situations. Joël Jégouzo, Mauvais genre Ce réjouissant roman au tempo vif est aussi ironique que malin. D'apparence désordonnée, la construction du récit est astucieuse. Claude Le Nocher, Rayon polar

La critique de l'Oncle Paul (19/02/2015)

Issu d’un accouplement improbable entre Shrek et Obélix, Abel Salinas après avoir été policier s’est reconverti comme détective privé, spécialisé dans les minables affaires de cocufiage. Bref il végète jusqu’au jour où une enquête qui pourrait se révéler lucrative lui est confiée par un ténor du barreau à la santé déficiente. Maître Beausang ressent une forme de remord car de tous les nombreux procès qu’il a gagné haut la main et le verbe, un dossier n’a jamais été mené à bon terme. Une tache dans une brillante carrière. Trois ans auparavant, la cour d’assises de Paris a condamné Edo Gradine, d’origine lituanienne, à dix ans de réclusion perpétuelle, pour le meurtre de Berverly Poulot. Or Maître Beausang est convaincu que l’inculpé n’a pas commis ce crime, d’ailleurs aucun cadavre n’ayant été retrouvé. Abel Salinas va donc remonter la filière, de Bully les mines où a vécu la jeune femme dans une famille d’accueil, jusqu’à Cabourg, en passant par Granville et autres lieux de villégiatures de la côte normande, utilisant ses méthodes personnelles, et son flair de chien pataud.

Max Obione dans Gaufre royale, avec une écriture bourrue, joue avec le lecteur, passant allègrement du Je au Il, le personnage s’adressant tout autant à lui-même qu’à un imaginaire compagnon, à moins que ce soit le lecteur qu’il prend pour témoin en employant aussi la deuxième personne du singulier, une tournure grammaticale particulière pas forcément recommandée par les profs de français dans la rédaction des compos, mais qui se révèle jouissive à la lecture. Une gaufre sucrée salée à déguster sans arrière pensée de cholestérol, de diabète, une gaufre normande certifiée bio à déguster sans modération.

Sur son blog

 

Gaufre royale
(2eme édition, épuisée)

Polar Collection "Forcément noir" isbn 978-2-916330-43-3
novembre 2009

 

Suivi de "Marcel Bovary ou L'épreuve par neuf"

Marcel Bovary s'ennuie. Accaparée par sa profession de visiteuse vétérinaire, son épouse le délaisse. Quand une belle aventurière s'installe dans le manoir voisin du bourg, Marcel est foudroyé d'amour ! Du frottement de leurs épidermes jaillissent des promesses de bonheur, rapidement déçues.
Rejeté par la belle, notre homme n'est pas du genre à se pendre à la première poutre venue ! Il décroche son fusil et s'en va tirer la femelle… Farcesque ! 

 

Du bovarysme au masculin ! Max Obione marche sur les traces du grand Flaubert, enfin presque... 


Première édition épuisée
 

Gaufre royale

Krakoen
polar
poche, 148 pages, 8€

ISBN 9782951946260
paru en 2004

 


 


AVANT PROPOS

 

Gaufre Royale est une transcription de quelques minutes d'activité mentale mettant la mémoire du héros en ébullition. Quatre voix narratives différentes s'amalgament pour créer un effet de réel surprenant. Cette confusion polyphonique des personnes et des temps, d'une syntaxe plaisamment incorrecte, embarque sans rémission le lecteur à travers une série de portraits hauts en couleur grâce à la verve et au rythme du récit. Le héros sera-t-il récompensé de ces minutes d'attente interminables ?… Voilà bien un suspense insoutenable ! Dégustera-t-il enfin sa gaufre royale ? A moins que l'expression " se prendre une gaufre " comme on se prend un gadin, une tôle, etc. ne trouve ici sa pleine illustration… Ce nouveau détective privé dans l’univers du roman noir est un cas.

 

 


 

Revue de presse

 

Colette Lallement a lu Gaufre royale (dans L'être du langage, notes de lecture, Editions Daniel Duchoze, 2009)

 

 

Ai "dévoré" le  roman "Gaufre royale"

 

Ce qui m'a plu dans ce roman, c'est le côté "jeu de piste à l'arrêt" pour plagier le titre du roman de Bob Mougin (roman double de "Gaufre royale"; roman dans le roman).

 

Attendre dans une file (15 personnes avant) pour "savourer" enfin la gaufre, correspond à l'attente d'Abel dans son enquête; et au moment où il touche au but (son tour est arrivé pour la gaufre; enfin il rencontre Poinard, le chaînon manquant le plus sûr pour réhabiliter Gradine) CHUTE...

 

Le temps du récit correspond en temps réel à celui de l'attente à Villers (soit aussi le temps de lecture); alors défilent dans la tête d'Abel (à l'arrêt) souvenirs et fantasmes (film en accéléré ou images au ralenti) dont vous rendez compte en jonglant avec les pronoms personnels ( "je" "tu" "il"). Les raccords entre le temps présent  et la résurgence du passé plus ou moins proche ne sont pas gratuits; ainsi le cou de la femme qui attend devant Abel enclenche le souvenir de la mère; "la picole ça coûte bonbon "justement j'ai envie de picoler"; le bleu du ciel" et le maquillage bleu d'Yvette Chupin; une femme à la sale tête et en surimpression celle de Suzanne ; air doux; gouttes de pluie (chez Mémée). Quelquefois un souvenir en appelle un autre (la déflagration physique  de Georgette au moment de l'orgasme rappelle celle de Solange Pinelli; terrassé par les sbires d'Archicourt il se remémore les conseils de son entraîneur Pinelli). D'où un enchevêtrement qui rappelle l'écheveau de l'enquête/puzzle.

 

Fantasme  de la strangulation.

 

Le lecteur lui aussi entre dans le "jeu": la mention récurrente de  "la douleur à la jambe " ; les paroles d'Edith à propos du photographe "je m'en occupe" (qui seront expliquées plus tard) invitent à une seconde lecture (due précisément à la circularité du roman). L'homme qui à un moment scrute les clients qui font la queue… prend plus d'épaisseur à la seconde lecture...

 

L'épilogue au ton "faussement" neutre  rappelle les post-génériques de certains films ou les post-faces de certains romans; il n'exclut pas l'humour et ne dissimule pas une critique amère de l'interférence entre les pouvoirs politique et judiciaire.

 

 

 

Vous vous amusez à tordre le cou à certains clichés concernant "le détective" (Abel ne fume pas, ne porte pas de chapeau... il est aussi trop "voyant").

 

 

Des analogies aussi avec Amin's blues (personnages entrés en poisse; sport; vocabulaire trivial- ce qui implique d'ailleurs un travail sur l'oralité - circularité) (novembre 2006)

 

 

 


Etienne Borgers a lu Gaufre royale (sur Polarnoir)
 

Avez-vous déjà eu envie d’une gaufre. Vraiment envie ! Et d’une gaufre royale, pardessus le marché, avec le garnissage qui va avec, de chez le meilleur ambulant de la côte… Ah, manger cette royale, avec l’odeur de la mer toute proche en prime… Même si la file d’attente est assez démentielle. Mais, il vous la faut !
Coincé dans la file, Albert Salinas, détective privé de son état, n’en finit pas d’attendre la gaufre tant désirée. Et, durant l’attente, les pensées errantes de Salinas n’en finissent pas de se recentrer sur cette affaire assez extraordinaire.
Lui, Abel, très grand et assez lourd, habitué aux petites combines et au renseignement pépère pour survivre, s’est vu propulser dans une vraie affaire : un avocat à la santé déclinante lui confie une enquête destinée à disculper un condamné pour meurtre qui végète en prison. Le bavard invoque ses remords d’une affaire losupée, d’un innocent condamné. Tordu, mais tellement bien payé ! Abel est convaincu : il remuera ciel et terre pour trouver des pistes. A force de remuer, le ciel lui tombera sur la tête et des petites mains alliées à des seconds couteaux se sentiront inspirés, côté embrouilles. Abel est dans la mélasse. Une mélasse qui se révèle vite avoir le goût du sang.
Mais il est encore et toujours dans cette maudite file, attendant cette gaufre qui n’arrive pas et le laisse l’eau à la bouche. Court roman mené tambour battant par Max Obione dont le style fait preuve d’inventions et reste constamment au ervice de ce récit pince-sans-rire et multi-angles, tout en employant habilement la deuxième personne du présent comme voix narrative pour nous faire part des exploits d’Abel. Le tout avec une bonne dose d’ironie et de pastiche narquois des clichés du privé américain qui se débat au milieu d’ennuis qu’il a cherchés.
A souligner la fin sarcastique, un épilogue  qui singe malicieusement les écrans textes qui concluent beaucoup de films d’action actuels, et dont les deux dernières lignes en constituent l’apothéose.
Roman à tonalité humoristique qui emporte l’adhésion du lecteur tout au long de ses péripéties grâce à une écriture qui fait mouche, à 1000 lieues des formatages actuels.
Faites-vous plaisir : Lisez-le ! 

EB  (novembre 2009)

 

 


 

 

Marc Meneguz sur Bibliotheca (novembre 2009) critique Gaufre royale (nouvelle édition)

 

Gaufre royale de l'écrivain français Max Obione est un court roman policier tout à fait exceptionnel qui retrace les quelques minutes de divagation d'un personnage dans la file d'attente d'un gaufrier. La moindre sensation l'entraîne dans le passé, que ce soit son enfance, ou alors cette affaire criminelle qui l'a mené jusque là. Et c'est cette forme originale que l'auteur donne à son roman qui constitue l'intérêt principal au roman. L'intrigue n'est en effet pas trop fouillée, mais le lecteur accroche à cette narration, qui semble extraite directement des pensées de Salinas. Le passé se mêle au présent, les souvenirs réels aux fantasmes. Rien n'est clair, mais à aucun moment la continuité du récit n'est perturbée.Écrit dans un style riche et très vivant, Gaufre royale se lit d'une traite, on accroche dès la première page et cela jusqu'à la fin.

Gaufre royale est un roman très original, un exercice de style très réussi qui en fait un roman policier des plus réjouissants.

Le roman est suivi de la nouvelle Marcel Bovary ou L'épreuve par neuf, une farce bovarienne dans le style de Flaubert qui conte la vie d'un homme qui s'ennuie jusqu'au jour où arrive dans le manoir voisin du bourg une belle aventurière dont l'homme tombe éperdument amoureux.

Un livre à découvrir !

 

 


Pol'Art noir" critique "Gaufre royale"

Voici la conclusion du papier de Patrick Galmel :

 

" L'intérêt de ce roman de Max Obione n'est pas tant dans l'intrigue qu'il développe, car cette enquête du détective Abel Salinas n'apparaît pas comme des plus fouillées, mais là n'est pas le plus important. C'est plutôt la forme narrative qu'il invente pour nous conter son histoire qui retient l'attention et fait vibrer le lecteur car tout se passe pendant cette longue attente d'une gaufre à Villers sur Mer. Abel patiente, regarde à gauche, regarde à droite, et chaque regard, chaque petit détail aperçu fait remonter un souvenir. Chaque souvenir appelle un élément de l'enquête. Une narration qui hésite, qui oscille entre le "je", le "tu" et le "il". Le passé se mêle et s'entremêle au présent, aux digressions, au bouffées délirantes, sauvages ou lubriques, en un joli exercice de style car à aucun moment la continuité du récit n'est perturbée par ces "bizareries". Max Obione se fait un plaisir de s'amuser de son lecteur en l'abusant et sait glisser dans son roman quelques beaux moments de poésie, de tendresse, quelques colères, ou quelques tranches de vie ; les descriptions des visiteurs de salons du livres ou des fins de reunions d'auteurs de polars sentent le vécu à plein nez... Max Obione aime la belle écriture ou, comme il le fait dire à son héros : "j'aime la belle langue des bavards". Un court roman qui se lit d'une traite, en le savourant, bouchée après bouchée... "

 


 

"Mauvais Genre" critique "Gaufre royale" :

Vachement bonne, la gaufre !

Voici la conclusion du papier de Joël Jégouzo :

"Un roman bien ficelé sur ce fil périlleux, plein de trouvailles langagières, d'une drôlerie de ton le disputant sans cesse à la cocasserie des situations. C'est du Béru de gauche, la gouaille taquine piquée d'une onomastique à la comtesse de Ségur, pertinente et limpide. Un roman dont la structure narrative est incisive, l'intrication des voix narratives dédoublées s'ajustant parfaitement à la schizophrénie du personnage principal, qui fantasme sans cesse ses rencontres. Un beau menteur, hâbleur, trouillard, prototype d'un personnage qu'on aimerait récurrent." mai 2005 

 

Ce papier de Joël Jégouzo est important pour moi ; c'est la première critique en date publiée sur un de mes romans et sur le site Mauvais Genres - s'il vous plait ! qui lors de sa splendeur constituait le must en la matière. Ce qui est sympa aussi, c'est que Jégouzo a acheté ce livre (il ne l'a pas reçu en service de presse à sa sortie), il l'a donc acheté au Salon du livre de Paris en 2005, alors que je n'étais pas sur le stand. Acheter un livre d'un auteur inconnu, d'une maison d'édition inconnue. Alors chapeau ! Cette soif de découverte chez Jégouzo est tout à son honneur de critique.

 

 


 

Claude Le Nocher a lu Gaufre royale (Sur Rayon Polar - nov. 2006)

 

Abel Salinas est détective privé. Ex-flic, ce costaud mesurant deux mètres vivote grâce à des affaires de cocus. Fils d’une poissonnière désagréable et d’un père alcoolique, il collectionne les emmerdes. "Au départ de mon existence, j’étais entré en poisse comme d’autres entrent en religion" dit Abel.
Abel fait la queue devant la marchande de gaufres, sur la digue-promenade de Villers-sur-mer. Il se remémore les détails de l’enquête. Sentant sa fin approcher, Maître Beausang engage le détective. Cet avocat renommé regrette de n’avoir pu éviter la condamnation d’un client, le letton Edo Gradine. Ce dernier fut accusé du meurtre de Beverly Poulot, qui a disparu. Abel est contraint d’étudier ce copieux dossier. Sa visite en prison à Gradine lui confirme que ce proxénète faisait un coupable idéal. Beverly fut élevée dans un petit village par Mémée Brita, qui s’occupa de plusieurs enfants de l’Assistance Publique. Elle ignore ce que sont devenus Beverly ou son frère d’adoption Fernand. Abel s’intéresse aussi à l’employeur de la jeune femme.
Habitant sont hôtel particulier du 16e à Paris, M. d’Archicourt est un homme puissant. Daisy Love, une copine danseuse de Beverly, le définit ainsi : "P’tite gaule ? Queutard comme pas deux, et le pèze généreux." On peut imaginer qu’il eut une relation ancillaire avec Beverly. D’Archicourt possède un château dans le Pays de Caux. Sans doute Abel est-il mal avisé de vouloir l’y rencontrer...

Ce réjouissant roman au tempo vif est aussi ironique que malin. D’apparence désordonnée, la construction du récit est astucieuse. On adore le savoureux portrait de ce détective guignard, subissant tant d’avatars, abonné aux contusions. Cet attachant personnage manque plutôt de chance que de caractère. Sa principale conquête est une sexagénaire certes fringante, à défaut d’être fraîche. Plus esquissés, les rôles secondaires sont tout aussi réussis. Riche en péripéties, et pleine de fantaisie, cette histoire d’avère extrêmement plaisante.

 

 


Interviou de Maud Letti

 

 

Maud Letti : Vous publiez " Gaufre royale " à l'occasion du festival de Granville " Les visiteurs du noir "2005, soit trois mois après " Le jeu du lézard ", n'est-ce pas trop précipité pour atteindre posément le public ?

 

Max Obione : Ce roman était prêt et j'aurais pu effectivement attendre quelques mois avant de le sortir pour laisser le précédent s'installer dans le paysage. Mais, je souhaitais participer à la 10ème édition des Visiteurs du noir, et comme par extraordinaire le détective privé, héros de " Gaufre royale ", est natif de Granville, j'y ai vu un rapprochement qui pouvait être sympa à l'occasion de cette manifestation.

Cet Abel Salinas, granvillais de naissance donc, n'a pas que des bons souvenirs dans cette ville.

 

Des bouffées de son enfance malheureuse, place Guépratte, remontent à la surface de sa mémoire en plus des fantasmes criminels qui l'habitent. C'est un frère de L'enfant de Jules Vallès ou de Poil de carotte, il a subi une mère tyrannique, espèce de Folcoche poissonnière. Malgré la vie impossible qu'elle lui a imposée, tous les week-end il effectue cependant l'aller et retour Paris Granville en train pour la visiter dans la maison de retraite où elle vit ses derniers jours .

 

Ce nouveau venu parmi les privés romanesques n'est pas banal.

 

Au plan professionnel, c'est une truffe, un nullos, un besogneux de la filoche qui se voit confier l'affaire de sa vie. Son ancien patron, le commissaire From dit de lui qu'il n'a dans la tête qu'une " noix de gingin ". Ce qui m'intéressait tout d'abord, c'était ce personnage archétypal, extrême : il mesure plus de deux mètres, pèse 150 kilos, ne conduit pas, ne fume pas…, se nourrit de Petit Beurre et boit du Sidi Brahim…, ce qui m'a captivé ensuite, c'est la structure romanesque et le déroulé du thème à plusieurs voix. L'action véritable est comprimée sur l'espace de vingt minutes, le temps d'une attente devant une baraque à gaufres, les autres épisodes concernent l'enquête qu'il est en train de mener, qui dégringolent en avalanche, qui se télescopent avec ses souvenirs d'enfances et ses pulsions d'étrangleur… Un remue-ménage mental en attendant de dévorer une gaufre royale.

 

Au bout du compte, il ne sera pas déçu ; il ramasse une gamelle mémorable, un gadin suprême… Les lecteurs de polar linéaire - dirons-nous - risquent d'être surpris au départ.

 

Sans doute, mais le mécanisme littéraire est assimilé dès les premières pages, ce roman ne présente aucune difficulté d'approche.

 

En tout cas, ce sont 150 pages qui vous rendent accro à la gaufre royale. Le livre évidemment ! (2005)

 

 

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