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  I - Le ruban

 

25 novembre 2010 - Lors de l'inauguration de la bibliothèque Simone de Beauvoir située dans le quartier Grammont de Rouen, l'architecte Rudy Ricciotti, au cours de son discours, a sorti Scarelife de sa poche et a livré une citation devant les élus et la nombreuse assistance. En plus, il ajouta moult éloges à mon endroit. Une promo inattendue et bien dans la manière iconoclaste de mon ami Rudy avec qui j'ai travaillé dans le passé.

 

  wsimone

Bibliothèque Simone de Beauvoir 

 

wrudyvalerie

  Rudy à gauche, le préfet, le président du conseil régional,
Valérie Fourneyron, la maire de Rouen

 

WRudy scarelife

 Rudy avec Scarelife dans les mains

 

RudymaxRjpg

 On se chambre tous les deux

  

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Un ouvrage aux éditions Al Dante retrace le projet, ses vicissitudes
et son aboutissement. Avec de magnifiques photos de Hugo Miserey

 

 En savoir plus sur Rudy Ricciotti ICI 


II -  La vache !


Corinne Naidet
et Black Jack, deux furieux du polar, tiennent un ranch sur la côte d'azur : La Noir'rôde ; ils publient un fanzine "Carnet de la Noir'rôde". Par ailleurs, sur leur site Internet, on peut écouter les entrevues qu'ils réalisent également. Voici leur papier sur Scarelife :

 

PtrompetteMosley J. Varell fuit...
Sa vie dans un bled paumé du Montana, sa compagne, obèse et infidèle, son passé de taulard. Même son boulot de scénariste et son manuscrit sur David Goodis. Il fuit et traverse les Etats-Unis après avoir reçu une courte missive de son père. Pourtant il le hait son paternel, mais la rédemption est peut être là, au bout du chemin.
Mais tel un personnage de Goodis, Mosley ne peut, ne pourra échapper à ses démons et à son destin. La route sera pavée de drames et de sang, sans qu'il le cherche, comme une fatalité, comme la mort suit Joe dans le roman de Marc Behm, Trouille ( Rivages/noir). Ou bien qui le précède comme Herbie Hebs, un flic teigneux surnommé "minicop" vu sa taille de nain et qui veut le coincer à tout prix.
S'il n'était signé Max Obione, on pourrait prendre ce livre pour une traduction d'un roman américain des années cinquante. Hommage déclaré à David Goodis, l'auteur multiplie les références à cet écrivain mais aussi à tout ce qui a fait les plus belles pages du roman noir. Pour autant, on évite complètement les clichés et une narration qui serait un exercice de style. En amateur du genre mais en pro de l'écriture, Max Obione nous livre ici une belle histoire, un conte, un scénario, une métaphore.
Comme David Goodis, "un mélange d'amour fou et de tristesse désespérée et calme à la fois" (Marvin H. Albert)

Maguy Nesse (Carnet de la Noir’rôde n° 41-automne 2010)

 

Leur site ICI

 

 

Tag(s) : #Mon actu
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