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Sur l'insistance de mon ami Jan Thirion, j'ai commis une nouvelle fantastique que j'ai soumise à Thomas Bauduret des éditions Malpertuis. Celui-ci devrait
la publier dans l'anthologie Malpertuis III à paraitre d'ici la fin de l'année.
Novice dans ce genre, c'est mon premier texte revendiqué comme fantastique. Depuis, on m'a fait remarquer que certaines de mes nouvelles cataloguées "noires", telles "Crâne d'os" et "Attention la marche" pouvaient relever de cette catégorie. A cet égard, l'histoire de la littérature qualifie de romans noirs, les romans "gothiques" du XIX° siècle. Délimiter la frontière entre genres est un exercice qu'on peut laisser aux exégètes, on connait quelques gardiens du Temple qui ne tolèrent pas qu'on ficote avec le genre d'à-côté ou qu'on mélange les codes dans un "transgenre" fourre-tout. Inutile de dire qu'il faut balayer ce type d'objections idiotes. Elle est bonne ton histoire ? Elle est bien écrite ? Voilà bien des critères qui valent tous les ukazes !
Cette nouvelle intitulée Las des haines conte l'histoire d'un biohacker (biologiste généticien amateur) qui nourrit une bactérie génétiquement modifiée, celle-ci se développera anormalement...
Et pendant ce temps-là, la réaction nucléaire à Fukushima est en train de percer les 8 mètres de béton qui séparent le cœur en fusion de la surface de la terre. A Flamanville, la construction de l’EPR se poursuit.
Et pendant ce temps-là, les mômes crèvent en Somalie.
Et pendant ce temps-là le festin des hyènes de la finance mondialisée continue... Tina est une sale pute,il faut lui faire la peau, sa vieille
peau qui pue la misère.
Tina = there is not alternative ! tel est le leitmotiv relayé par les faiseurs d’opinion. Il n’y a pas
d’alternative au système économique dominant. La bonne vieille fatalité de tous les conservatismes opposée à l’émancipation, au progressisme et à la justice sociale. NON !
A lire le
"Manifeste des économistes atterrés", à signer l'appel à la mobilisation pour un sursaut citoyen (site Mediapart) pour ne pas rester totalement
inactifs.
Et pendant ce
temps-là, celui qui devait réformer le capitalisme (discours de Toulon) se dore la pilule au cap Nègre.
J’arrête le catalogue, des fois on aimerait se réjouir seulement du chant des oiseaux.
Et pendant ce temps-là, Allain Leprest tirait sa révérence. Lui de tous les combats pour la justice sociale notamment, il quittait ce
monde si injuste. Adieu l’artiste, tes chansons dans nos cœurs valent cent fois une présence surfaite au Panthéon de l’establishment musical.
Mauvais été décidément !