Le barouf a payé !

Le bruit des protestations ne suffit pas, les recours juridictionnels sont la voie la plus opérante bien qu'incertaine. La preuve ? Je viens d'apprendre que l'association qui s'est mobilisé depuis des années pour s'opposer à l'implantation de 7 aérogénérateurs géants sur le plateau dominant la vallée de la Scie dans le secteur de Crosville (Pays de Caux) vient de gagner son combat. Le Conseil d'Etat n'a pas admis le recours de Neoen Developpement (l'EDF allemand). Les permis de construire délivrés par le Préfet de Seine Maritime sont bel et bien annulés.

Mon roman Barouf s'est librement inspiré de cette affaire. Le héros, Bob Mougin, cyber reporter, concluait son article en ces termes :

« On ne peut produire de l’électricité d’origine éolienne à n’importe quel prix, n’importe comment et encore moins n’importe où, au mépris des habitants qui vivront dans les territoires défigurés par ces engins monstrueux et en ignorant leurs nuisances indéniables. Certes les investissements visant à réduire les gaz à effet de serre doivent être poursuivis et amplifiés si l’on veut lutter contre le dérèglement climatique selon les prescriptions de l’accord arraché lors de la COP 21, mais de grâce cette impérieuse nécessité ne doit pas conduire à être inintelligent et irréfléchi : l’éolien terrestre est le type même de l’impasse,  comme le démontre maints rapports d’experts cités en annexe. D’autres moyens techniques durables existent, moins attentatoires à la vie quotidienne des gens, ces solutions doivent être privilégiées. Vouloir imposer l’éolien à toute force, même par des manœuvres de corruption active ou des moyens violents visant à bâillonner la presse libre, comme l’agression dont j’ai été victime, est une faute, à tout le moins une erreur.
L’éolien, c’est une fausse bonne idée ! Les opposants aux éoliennes de Drancourt-sur-Egoine ont raison de clamer haut et fort : Eole ras le bol !
Ils doivent gagner leur lutte légitime."

C'est fait !

Voir la décision du Conseil d'Etat sur le blog de l'association